Nutrition clinique

Selon les concepts proposés par ESPEN en 2016, la nutrition clinique serait définie comme la discipline qui s’occupe de la prévention, du diagnostic et du traitement des changements métaboliques liés à des maladies et des affections aiguës ou chroniques causées par un excès ou un manque d’énergie. Nous soulignons que la nutrition clinique a une approche non seulement curative mais aussi préventive. La thérapie nutritionnelle ainsi que des éléments clés dans le traitement du diabète et d’autres maladies ou troubles tels que les allergies et intolérances alimentaires.

 

Améliorer la composition corporelle
L’étude de la composition corporelle par bio-impédance est importante pour évaluer l’état nutritionnel, car elle permet de quantifier les réserves de l’organisme et, par conséquent, de détecter et de corriger les problèmes nutritionnels tels que les situations d’obésité, où il y a un excès de tissu adipeux, l’obésité sarcopénique, une situation dans laquelle il y a une perte importante de masse musculaire compensée par une augmentation du tissu adipeux, ou les cas de malnutrition, dans lesquels la graisse et la masse musculaire pourraient être considérablement réduites. Ainsi, grâce à l’étude de la composition corporelle et à l’entretien avec notre professionnel de la nutrition, l’apport énergétique et les différents macro et micronutriments, la croissance ou l’activité physique peuvent être jugés et évalués.

Nutrition et performances sportives
La nourriture est le moyen de fournir à l’organisme les substances essentielles au maintien de l’activité physique et mentale. Il s’agit d’un processus volontaire et conscient par lequel un certain aliment est choisi et consommé. À partir de ce moment commence la nutrition, qui est l’ensemble des processus par lesquels l’organisme transforme et utilise les substances contenues dans les aliments ingérés.

Il existe de nombreux courants et mythes sur la nutrition chez les sportifs. La vérité est que les recommandations varient selon le sport pratiqué, la durée, l’intensité et d’autres facteurs qui font varier les exigences nécessaires pour mettre en œuvre une amélioration des performances sportives. Une alimentation adéquate, en quantité et en qualité, avant, pendant et après l’entraînement et la compétition est essentielle pour optimiser les résultats au niveau sportif (en termes de temps, de composition corporelle, de force, de niveau de fatigue, etc.)

Un bon régime alimentaire ne peut remplacer un entraînement insuffisant et mal planifié ou une condition physique régulière, mais un régime mal planifié peut nuire aux performances d’un athlète bien entraîné.
Perte de poids : surcharge pondérale et obésité
Le surpoids et l’obésité sont des altérations caractérisées par une accumulation excessive de masse grasse dans notre organisme. Selon une définition plus récente de l’Institut national de la santé des États-Unis, l’obésité est l’accumulation excessive d’énergie sous forme de graisse. Deux types d’obésité sont définis en fonction de leurs causes :

Primaire. Elle est due à un déséquilibre entre l’apport et la dépense énergétiques. Ce type d’affaires représente plus de 90% des cas. Elle peut être due à la fois à une suralimentation et à une diminution de l’activité physique.

Secondaire. Ce type d’obésité est une conséquence de pathologies telles que l’hypothyroïdie, les traumatismes cérébraux ou les traitements corticoïdes.

Selon la localisation de l’excès de graisse dans le corps, l’obésité peut être classée comme suit :

L’obésité ginoide ou fessière. Elle donne naissance à la silhouette dite en forme de poire, qui se distingue par la localisation de l’excès de graisse dans la zone des fesses et des cuisses. Cette accumulation est d’origine hyperplastique et se caractérise par une augmentation du nombre d’adipocytes. Ces cellules ne sont pas très sensibles à la lipolyse, qui est une complication majeure lorsqu’il s’agit de réduire la graisse. On pense que l’accumulation de graisse dans ces zones peut constituer une réserve d’énergie pour répondre aux demandes éventuelles en cas de grossesse et d’allaitement. Cette obésité est liée à des problèmes veineux dans les membres inférieurs.

L’obésité androïde, centrale ou abdominale Elle donne naissance à la silhouette dite en forme de pomme, l’excès de graisse étant situé autour de la taille et du haut du ventre. Etiologie d’origine hypertrophique et viscérale, on peut dire qu’il y a une augmentation de la taille des adipocytes autour des viscères. Cette graisse est sensible à la lipolyse induite par les catécholamines, caractérisée par une mobilisation rapide des acides gras libres. Cette obésité est liée à l’hypertension, aux maladies cardiovasculaires et au diabète sucré non insulino-dépendant.

L’obésité répartie de façon homogène. Elle se caractérise par la répartition homogène de la graisse dans tout le corps.

Les schémas régionaux de dépôt de graisse dans ces types d’obésité répondent à un schéma génétique et diffèrent entre les hommes et les femmes. Fondamentalement, l’obésité est une conséquence du déséquilibre chronique entre l’apport en nutriments et la consommation d’énergie.

En Espagne, la prévalence globale de l’obésité est de 12,9 % (11,2 % chez les hommes contre 14,2 % chez les femmes).

On pourrait définir le poids idéal comme celui qui, statistiquement, permet d’allonger l’espérance de vie. Le poids souhaitable dépendra de chaque patient, mais aussi de facteurs sociaux, esthétiques et psychologiques.

Importance d’une alimentation équilibrée

Une alimentation correcte est donnée par les calories dont notre corps a besoin quotidiennement, mais assure la consommation d’aliments de qualité qui nous fournissent les nutriments dont notre corps a besoin pour assurer la base de notre santé.

Les recommandations nutritionnelles (ANC) sont définies comme les niveaux d’apport en nutriments considérés comme essentiels, selon les critères des comités nationaux et internationaux qui les établissent sur la base de comités scientifiques, et qui couvrent les besoins connus de presque toutes les personnes en bonne santé.

Les régimes alimentaires équilibrés sont ceux dans lesquels l’apport alimentaire est adapté aux besoins nutritionnels individuels : glucides, protéines, lipides ou graisses, minéraux, vitamines et eau.

Les recommandations alimentaires pour les glucides se situent entre 50 et 60 % de la valeur calorique totale, la priorité étant accordée aux glucides complexes tels que ceux que l’on trouve dans les céréales complètes, les légumineuses, les légumes et les fruits entiers.

Les recommandations alimentaires pour les protéines adultes devraient se situer entre 10 et 15 % de la valeur calorique totale.

Les lipides doivent contribuer de l’ordre de 30% de la valeur calorique totale, en précisant que la proportion d’acides gras est comprise entre 7-10% de saturés (viande, lait), 10-15% de monoinsaturés (huile d’olive) et 8-10% de polyinsaturés (huile de poisson, tournesol).

La consommation de sel ne doit pas dépasser 6 g par jour. L’utilisation d’épices sera donc un excellent moyen de donner du goût sans augmenter la consommation de sodium.

L’apport en fibres doit être supérieur à 30 g par jour.

Boire au moins 2 litres d’eau par jour sera optimal pour maintenir un bon état d’hydratation.

Thérapie diététique

Un excès de nourriture entraîne un excès d’énergie, qui est stocké sous forme de graisse. Par conséquent, l’amélioration du régime alimentaire habituel du patient est un outil important dans le traitement de l’obésité et l’obtention d’un équilibre calorique négatif.

Exigences pour les régimes hypocaloriques
Les régimes fades, ou le régime typique qui vous sort du tiroir et vous interdit de manger en vous obligeant à le quitter après 3 jours ? NON.
Savoureux. Réaliste. Facile à préparer. Adapté au niveau économique. Elle doit être adaptée autant que possible à chaque personne, être variée et composée d’aliments qui plaisent au patient, car la perte de poids et l’introduction de bonnes habitudes alimentaires ne doivent pas générer de souffrance ou de stress supplémentaires

Équilibré sur le plan nutritionnel. L’apport en glucides, lipides, protéines, vitamines et minéraux doit être équilibré sur le plan nutritionnel.

Grande contribution de la fibre. L’incorporation de fibres dans l’alimentation augmente la sensation de satiété, diminue l’absorption des graisses et des hydrates de carbone, réduisant l’hyperinsulinémie et la constipation qui est généralement pire dans les traitements avec des régimes hypocaloriques.

À Salux, nous prenons en compte toutes les particularités de nos patients, en faisant chaque menu de manière personnalisée, en mettant toujours l’accent sur l’éducation alimentaire et nutritionnelle, car nous essayons de donner les outils nécessaires pour améliorer de manière significative la qualité de vie du point de vue physique et des différentes pathologies, mais aussi du point de vue psychologique, sans oublier la grande importance de se sentir bien avec soi-même.

Éducation alimentaire

 

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